mercredi 27 mars 2013

Le Top Des Meilleurs De La Déco Danoise



Envie de changer votre déco ? Pourquoi ne pas aller chercher dans la déco danoise ? C’est un style épuré, certes mais cela permet par ailleurs justement d’ajouter des objets colorés, des tableaux contemporains, des murs colorés, bref, de créer un décor bien à vous, totalement personnalisé. Et en principe, les prix ne sont pas exorbitants, cela permet de changer facilement la déco si on se lasse de certains objets.
On ne peut qu’aimer !! c’est ultra moderne et  très flashy, personnellement, je verrai plus ça dans un décor pour très jeunes gens.
Vous cherchez un luminaire ? Une étagère ? Vous avez toutes les chances de trouver chez eux. Mais pas que, car franchement, il y a de quoi craquer, que pensez-vous du canapé que j’ai mis en photo ? J’avoue que si j’avais de la place je le mettrai bien dans mon coin salon.. Mais bon, je ne vais pas déménager pour un canapé dont le design date de 1939 !!! . Quoique...

J’y étais allée chiner pour leurs papiers peints, et puis j’ai craqué sur leurs cousin « village » et sur leurs lampes appliques rigolotes comme tout... le papier peint sera pour une autre fois, le temps de réajuster mon budget déco

dimanche 3 mars 2013

Vacances en Corse avec Ollandini



Inutile de vous rappeler combien j’aime la Corse, ne m’en demandez pas pourquoi...les raisons en sont trop nombreuses, et la première est sûrement parce que je suis mariée à un Corse qui n’a eu aucune difficulté à me transmettre l’amour de son pays.
Alors commençons par la Corse du Sud, avec les Calanches de Piana, Cargèse et ses deux églises, l’une traditionnelle, l’autre Grecque et toute son histoire. Le golfe de Porto, inoubliable quand vous l’aurez vu, aucun autre golfe au monde ne vous paraîtra aussi beau. (Ce n’est pas pour rien que ses richesses sont classées au Patrimoine Mondial de l’Unesco)
Les îles sanguinaires dont les chats ont fait leur domaine.
Voilà, ça c’est ce que je connais bien, le reste vous pourrez le découvrir avec les voyages Ollandini.Biz
Cela dit, essayez de trouver leur catalogue, bien plus attractif que leur site, à mon goût
Pour connaître un peu mieux la mentalité des Corses voici quelques anecdotes trouvées sur le catalogue Ollandini

La plage et les Corses
L’anecdote prête à sourire : honnies, car soumises aux multiples invasions humaines et aux assauts intempestifs des moustiques, les terres du littoral étaient dédaigneusement donnée aux femmes.
Un siècle plus tard... quand on voit ce qu’est devenue la plaine orientale par exemple, <ui va de Bastia à Bonifacio, en passant par Solenzara, Porto-Vecchio... C’est sûr qu’aujourd’hui, il ne serait plus question de laisser tout ça aux femmes...

Les fameux « Bandits Corses »
A chacun ses bandits !
Au 19e siècle, certains bandits corses, soucieux d’échapper à la justice de leur pays, quittaient Bonifacio pour chercher refuge en Sardaigne. Leurs homologues sardes effectuaient, eux, la traversée en sens inverse. Des « passages » devenus si fréquents que les « îles jumelles » durent s’accorder à deux reprises en 1819 et 1843, pour s’échanger leurs bandits respectifs on fit même surveiller les bouches de Bonifacio par des navires de guerres

La plaine orientale ou Côte orientale
Si vous commencez par « le sommet » de l’île autrement dit  le Cap Corse, commencez par visiter le village de Macinaggio -Macinaghju-  http://www.macinaggiorogliano-capcorse.fr/ - vous ne le regretterez pas, son port est magnifique et vous pourrez découvrir des plages de sable fin tout au long du Cap. Saint Florent hyper touristique mais si souvent peint par des peintres venus du monde entier.
Puis Bastia la génoise. Bastia qui tire son nom tout simplement de « bastion », fameux bastion qui fut pendant longtemps la prison en ruine de toute la Haute-corse.

Une jolie histoire corse : coca corsa
Il était une fois un préparateur en pharmacie originaire de Peru Casavechje en Haute Corse, qui, en 1863, inventa une boisson tonique. Réalisé à partir de vin de Bordeaux et d’extrait de coca, le Vin Tonique Mariani, ainsi baptisé en raison du nom de son créateur, connut un grand succès à travers toute l’Europe. Le pape Léon XII, lui-même –dit-on – aurait eu une fiole en permanence sur lui en cas de nécessité. On raconte que cette boisson serait à l’origine du French Wine Coca, ancêtre alcoolisé et « cocainisé » d’un célébrissime soda américain...
Et maintenant la Balagne. Si je n’avais qu’une seule région de Corse à vous conseiller c’est bien celle-là.
Jean Giraudoux en a si joliment parlé
« Le bonheur est une petite chose que l’on grignote, assis par terre, au soleil. Et du soleil, la Balagne en regorge. Source de vie et de fertilité, de lumière et de chaleur, il invite à la torpeur.
Il conduit les bienheureux à travers les nombreux vergers d’oliviers, de figuiers, d’orangers. On respire les parfums. On devine les arômes. On se surprend à rêver à la promesse de savoureux délices fruités. Que l’on découvre, village par village, au gré des auberges. Le Pays de Balagne est riche de ses jardins. De ses villages accrochés au flanc de colline... »
Commencez par le désert des Agriate, vous serez éblouis entre maquis et plage, une faune et une flore surprenante, des grottes et abris troglodytes, abris de bergers abandonnés. Prenez un guide, bien sûr. Et suivez les conseils  de Jean-Marc Ollandini

8 mars Journée de la femme 2013



Dans le monde entier...ou presque on célèbre la journée de la femme. je dis bien "ou presque" car il y a encore malheureusement beaucoup de pays où les femmes n'ont absolument aucun droit si ce n'est celui de subir la volonté des hommes, avec leur machisme, leur violence, leur brutalité. Alors, même si ce jour-là, il ne se passe rien de spécial, ce n'est pas important, c'est juste symbolique pour rappeler que la femme est un être humain à part entière.n'oublions qu'il n'y a pas si longtemps l'église considérait que la femme était comme un chien: elle non plus n'avait pas d'âme!!!

Une célébration qui nous vient d’Amérique, peut-être parce que chez eux, la femme y était moins respectée qu'ailleurs ? Toujours est-il les socialistes ont fini par l’imposer partout. Or que se passe-t-il ce jour-là concrètement?

Voici son histoire :
C’est en 1909, un 28 février, que, conformément à une déclaration du Parti socialiste américain, la première Journée nationale de la femme a été célébrée sur l’ensemble du territoire des États-Unis. Presque un an plus tard, le 8 mars 1910, l’Internationale socialiste réunie à Copenhague a instauré une Journée de la femme pour défendre l’accord du droit de vote à la gente féminine. Le projet a rencontré un large succès dans le monde entier, et la journée a fini par être officialisée par les Nations Unies en 1977. Depuis, chaque pays organise ce jour-là des manifestations destinées à faire un bilan de la situation des femmes dans le monde, à lutter contre les inégalités entre les sexes et améliorer la condition de la femme.
Le thème de cette année :Femmes :défendre la laïcité , c'est aussi défendre notre liberté !

Et pour tout savoir sur ce que représente la journée de la femme, rendez-vous sur ce site

Paris et ses petits cabarets



Paris fourmille de cabarets grands et petits, ici, c'est surtout une sélection de cabarets où vous pourrez rire, tout en dînant et passer une très agréable soirée en compagnie de ce qu'on appelle maintenant des humoristes mais qui avaient avant le nom charmant de "chansonniers"

1 boulevard Saint-Martin - 75003 Paris
1 présentateur + 4 humoristes = un grand spectacle d'humour satirique
Du mercredi au samedi, passez sur le site pour choisir votre spectacle

60, rue des Morillons 75015 Paris
Ici c'est un resto convivial où on a l'impression de venir chez des amis. Les patrons sont agréables et avenants, les plats sont délicieux, des produits frais bref c'est super.
Pensez à réserver surtout le samedi soir où la paella et le chanteur remplissent les salles.

17 Place du Tertre  75018 Paris
Typiquement montmartrois, ce petit bistro avec son orgue de barbarie et ses cotillons collés au plafond. La cuisine est plutôt bonne. A noter que les soirs, des artistes viennent y chanter un Paris de carte postale

3 Rue de Poissy  75005  paris 01 46 33 33 63
Du mardi au samedi, dans un  cadre original, une ambiance féérique, le plus petit des grands cabarets vous assure une soirée unique grâce à Elisabeth et Michel Forever

19 rue des Saints-Pères, 75007 Paris
Le savoir-faire de ce cabaret parisien vous garantit une folle soirée que vous ne serez pas prêt d'oublier. Composé des meilleurs artistes et sans cesse à la recherche de nouveaux talents.

La satire politique par excellence, le théâtre des 2  ânes nous divertissent depuis 1922

22 rue des Saules, 75018 Paris
Quel lieu légendaire ! Le Lapin Agile perpétue la tradition du cabaret montmartrois au cours de veillées durant lesquelles des artistes chantent, déclament des poèmes

12, rue Norvins  75018 Paris
Chanteurs, illusionnistes, imitateurs, ventriloques et autres humoristes animent la soirée. Ce petit cabaret de 100 places tout en rouge, noir et miroirs a une atmosphère très conviviale: des petites chaises, des banquettes et...le souvenir de Maurice Chevalier et de son canotier, bien sûr!

Canotier du Pied de la Butte
62 bd Rochechouart, 75018 Paris  01 46 06 02 86
Au Canotier, on découvre illusionnistes, jongleurs, humoristes, pierrots la lune, chanteurs... A l'honneur de la revue : les succès internationaux de Jacques Brel et d'Edith Piaf. Vous assisterez à 1h30 de spectacle où se mêlent jeux de lumière sur les robes du soir et le rideau rouge pailleté. On frissonne sous les boules à facettes du plus vieux cabaret de Paris.
Dommage, ils n’ont pas de site internet, on ne peut donc pas connaître leur programme.


samedi 2 mars 2013

Des chats en sacrifice



Autres temps autres mœurs. comment concevoir que l'on puisse faire brûler des chats aujourd'hui?  En lisant cela, on ne s'étonne plus qu'ils aient brûlé Jeanne d'Arc et de pseudo sorcières.

Des chats en sacrifice...

A Gap, un bûcher était allumé autrefois la veille de la Saint-Jean. On suspendait des chats au-dessus des flammes et on les laissait rôtir.

Idem à Paris ; une quittance, extraite des Comptes ordinaires de la Prévôté de Paris donne les détails suivants : A Lucas Pommereux cent sous parisis pour avoir fourni les chats qu’il fallait au feu de la Saint-Jean durant trois années jusqu’en 1573 ; pour avoir fourni, il y a un an, où le roi assista, un renard pour donner plaisir à  Sa Majesté, et pour avoir fourni, il y a un an, où le roi y assista, un renard pour donner plaisir à Sa Majesté et pour avoir fourni un grand sac de toile où étaient lesdits chats.

Dans les libelles du temps de la Ligue, on pouvait lire que les ecclésiastiques qui ont assisté à la prétendue conversion de Henri IV méritent d’être attachés en grève comme fagots depuis le pied jusqu’en haut de l’arbre de la Saint-Jean et que le Prince devrait être mis dans le panier aux chats, que cela serait un sacrifice agréable au ciel !

jeudi 28 février 2013

Arnaque: vis ma ville



Les sites d'arnaque sont très nombreux et j'ai déjà fait un article là dessus. Comme j'ai trouvé un nouveau site d'arnaque, je viens vous le signaler.

Peut-être, comme moi, êtes-vous abonnée à la lettre de diffusion de ce site, qui vous propose des objets divers avec des réductions défiant toute concurrence.  Il se trouve que j'ai remarqué à plusieurs reprises que l'on trouve les mêmes objets sur beaucoup d'autres sites... à des prix nettement inférieurs!!!!

Alors soyez vigilante (s) et si un de leurs articles vous intéresse, surtout ne vous précipitez pas pour l'acheter, mais aller voir ailleurs sur le net, vous le trouverez sûrement beaucoup moins cher!

http://www.vis-ma-ville.com/?emst=Qv0qQCeBQb_46722_439200_1

La Belle Aux Cheveux D’Or




Par Madame d’Aulnoy


Il était une fois la fille d’un roi qui était si belle qu’il n’y avait rien de si beau au  monde. On la nommait la Belle aux Cheveux d’Or car ses cheveux étaient plus fins que de l’or et blonds par merveille, tout frisés, qui lui tombaient jusque sur les pieds. Elle allait toujours couverte de ses cheveux bouclés, avec une couronne de fleurs sur la tête et des habits brochés de diamants et de perles, si bien qu’on ne pouvait  la voir sans l’aimer.
Il y avait un jeune roi de ses voisins qui n’était point marié, et qui était bien fait et bien riche. Quand il eut appris tout ce qu’on disait de la Belle aux Cheveux d’Or, bien qu’il ne l’eût point encore vue, il se prit à l’aimer si fort, qu’il en perdait le boire et le manger, et il se résolut de lui envoyer un ambassadeur pour la demander en mariage. Il fit faire un carrosse magnifique à son ambassadeur ; il lui donna plus de cent chevaux et cent laquais et lui recommanda bien de lui amener la princesse.
Quand il eut pris congé du roi et qu’il fut parti, toute la cour ne parlait d’autre chose, et le roi, qui ne doutait pas que la Belle aux Cheveux d’Or ne consentît à ce qu’il souhaitait, lui faisait déjà faire de belles robes et des meubles admirables. Pendant que les ouvriers étaient occupés à travailler, l’ambassadeur, arrivé chez la Belle aux Cheveux d’Or, lui fit son petit message.
Mais, soit qu’elle ne fût pas ce jour-là de bonne humeur ou que le compliment ne lui semblât pas à son gré, elle répondit à l’ambassadeur qu’elle remerciait le roi, mais qu’elle n’avait point envie de se marier.
L’ambassadeur partit de la cour de cette princesse, bien triste de ne la pas amener avec lui ; il rapporta tous les présents qu’il avait portés de la part du roi, car elle était fort sage, et savait bien qu’il ne faut pas que les filles reçoivent rien des garçons. Aussi elle ne voulut jamais accepter les beaux diamants et le reste et, pour ne pas mécontenter le roi, elle prit seulement un quarteron d’épingles d’Angleterre.
Quand l’ambassadeur arriva à la grande ville du roi, où il était attendu si impatiemment, chacun s’affligea de ce qu’il n’amenait point la Belle aux Cheveux d’Or. Le roi se mit à pleurer comme un enfant : on le consolait sans en pouvoir venir à bout.
Il y avait un jeune garçon à la cour qui était beau comme le soleil et le mieux fait de tout le royaume, à cause de sa bonne grâce et de son esprit, on le nommait Avenant. Tout le monde l’aimait, hors les envieux, qui étaient fâchés que le roi lui fit du bien et qu’il lui confiât tous les jours ses affaires.
Avenant se trouva avec des personnes qui parlaient du retour de l’ambassadeur, et qui disaient qu’il n’avait rien fait qui vaille. Il leur dit, sans y prendre garde : « Si le roi m’avait envoyé vers la belle aux Cheveux d’Or, je suis certain qu’elle serait venue avec moi. »
Tout aussitôt ces méchantes gens vont dire au roi : « Sire, vous ne savez pas ce que dit Avenant ? Que, si vous l’aviez envoyé chez la Belle aux Cheveux d’Or, il l’aurait ramenée. Considérez biens sa malice, il prétend être plus beau que vous, et qu’elle l’aurait tant aimé, qu’elle l’aurait suivi partout. »
Voilà le roi qui se met en colère, en colère tant et tan, qu’il était hors de lui. « Ha ! ha ! dit-il ce joli mignon se moque de mon malheur, et il se prise plus que moi. Allons, qu’il le mette dans ma grosse tour et qu’il y meurt de faim. »
Les gardes du roi furent chez Avenant qui ne pensait plus à ce qu’il avait dit. Ils le trainèrent en prison et lui firent mille maux. Ce pauvre garçon n’avait qu’un peu de paille pour se coucher et il serait mort sans une petite fontaine qui coulait dans le pied de la tour, dont il buvait un peu pour se rafraichir, car la faim lui avait bien séché la bouche
Un jour qu’il n’en pouvait plus, il disait en soupirant : « De quoi se plaint le roi ? Il n’a point de sujet qui lui soit plus fidèle que moi, je ne l’ai jamais offensé. » Le roi, par hasard, passait près de la tour, quand il entendit la voix de celui qu’il avait tant aimé, il s’arrêta pour l’écouter, malgré ceux qui étaient avec lui, qui haïssaient Avenant et qui disaient au roi : « A quoi vous amusez-vous Sire ! Ne savez-vous pas que c’est un fripon ? » Le roi, répondit : « Laissez-moi là, je veux l’écouter. » Ayant ouï ses plaintes, les larmes lui vinrent aux yeux. Il ouvrit la porte de la tour et l’appela.
Avenant vint tout triste se mettre à genoux devant lui et baisa ses pieds : « Que vous ai-je fait, sire, lui dit-il, pour me traiter si durement ?
-Tu t’es moqué de moi et de mon ambassadeur. Tu as dit que, si je t’avais envoyé chez la Belle aux Cheveux d’Or, tu l’aurais bien amenée.
-Il est vrai sire, répondit Avenant, que je lui aurais si bien fait connaitre vos grandes qualités, que je suis persuadé qu’elle n’aurait pu s’en défendre et en cela, je n’ai rien dit qui ne vous dût être agréable. »
Le roi trouva qu’effectivement il n’avait point tort, il regarda de travers ceux qui lui avaient dit du mal de son favori et il l’emmena avec lui, se repentant bien de la peine qu’il lui avait faite.
Après l’avoir fait souper à merveille, il l’appela dans son cabinet et lui dit : « Avenant, j’aime toujours la Belle aux Cheveux d’Or, ses refus ne m’ont point rebuté, mais je ne sais comment m’y prendre pour qu’elle veuille m’épouser, j’ai envie de t’y envoyer pour voir si tu pourras réussir. »
Avenant répliqua qu’il était disposé à lui obéir en toutes choses et qu’il partirait dès le lendemain.
« Oh ! dit le roi, je veux te donner un grand équipage.
-Cela n’est point nécessaire, répondit-il, il ne me faut qu’un bon cheval, avec des lettres de votre part. »
Le roi l’embrassa, car il était ravi de le voir sitôt prêt.
Ce fut le lundi matin qu’il prit congé du roi et de ses amis, pour aller à son ambassade tout seul sans pompe et sans bruit. Il ne faisait que rêver aux moyens d’engager la Belle aux Cheveux d’Or à épouser le roi. Il avait une écritoire dans sa poche, et, quand il lui venait quelque belle pensée à mettre dans sa harangue, il descendait de cheval et s’asseyait sous des arbres pour écrire, afin de ne rien oublier. Un matin, qu’il était parti à la petite pointe du jour, en passant dans une grande prairie, il lui vint une pensée fort jolie, il mit pied à terre et se plaça contre des saules et des peupliers qui étaient plantés le long d’une petite rivière qui coulait au bord du pré. Après qu’il eut écrit, il regarda de tous côtés, charmé de se trouver en un si bel endroit.
Il aperçut sur l’herbe une grosse carpe dorée qui bâillait et qui n’en pouvait plus, car, ayant voulu attraper de petits moucherons, elle avait sauté si hors de l’eau, qu’elle s’était élancée sur l’herbe où elle était près de mourir. Avenant en eut pitié et, quoiqu’il fut jour maigre et qu’il eût pu l’emporter pour son diner, il fut la prendre et la remit doucement dans la rivière. Dès que ma commère la carpe sent la fraîcheur de l’eau, elle commence à se réjouir et se laisse couler jusqu’au fond, puis, revenant toute gaillarde au bord de la rivière : « Avenant, dit-elle, je vous remercie du plaisir que vous venez de me faire ; sans vous, je serais morte et vous m’avez sauvée. Je vous le revaudrai. » Après ce petit compliment, elle s’enfonça dans l’eau et Avenant demeura bien surpris de l’esprit et de la grande civilité de la carpe.
Un autre jour qu’il continuait son voyage, il vit un corbeau bien embarrassé : ce pauvre oiseau était poursuivi par un gros aigle (grand mangeur de corbeau) : il était près de l’attraper et il l’aurait avalé comme une lentille, si Avenant n’eût éprouvé de la compassion pour cet oiseau. « Voilà, dit-il, comme les plus forts oppriment les plus faibles : quelle raison à l’aigle de manger le corbeau ? » Il prend son arc qu’il portait toujours, et une flèche, puis, visant bien l’aigle, croc ! Il lui décoche la flèche dans le corps et le perce de part en part. L’aigle tombe mort, et le corbeau, ravi, vient se percher sur un arbre. « Avenant, lui dit-il, vous êtes bien généreux de m’avoir secouru, moi qui ne suis qu’un misérable corbeau, mais je ne demeurerai point ingrat, je vous le revaudrai. »

Avenant admira le bon esprit du corbeau et continua son chemin. En entrant dans un grand bois, si main qu’il ne voyait qu'à peine son chemin, il entendit un hibou qi criait en hibou désespéré. « Ouais !dit-il, voilà un hibou bien affligé ; il pourrait s’être laissé prendre dans quelque filet. » Il chercha de tous côtés et enfin il trouva de grands filets que des oiseleurs avaient tendus la nuit pour attraper des oisillons. « Quelle pitié ! dit-il ; les hommes ne sont faits que pour s’entre-tourmenter ou pour persécuter de pauvres animaux qui ne leur font ni tort ni dommage. »
Il tira son couteau et coupa les cordelettes. Le hibou prit l’essor, mais, revenant à tire-d’aile : « Avenant, dit-il, il n’est pas nécessaire que je vous fasse une longue harangue pour vous faire comprendre l’obligation que je vous ai ; elle parle assez d’elle-même : les chasseurs allaient venir, j’étais pris, j’étais mort sans votre secours. J’ai le cœur reconnaissant, je vous le revaudrai. »
Voilà les trois plus considérables aventures qui arrivèrent à Avenant dans son voyage. Il était si pressé d’arriver, qu'il ne tarda pas à se rendre au palais de la Belle aux Cheveux d’Or. Tout y était admirable ; l’on y voyait les diamants entassés comme des pierres ; les beaux habits, le bonbon, l’argent ; c’étaient des choses merveilleuses et il pensait en lui-même que, si elle quittait tout cela pour venir chez le roi son maître,  il faudrait qu'il ait bien de la chance. Il prit un habit de brocart, des plumes incarnates et blanches, il se peigna, se poudra, se lava le visage, mit une riche écharpe toute brodée à son cou, avec un petit panier, et dedans un beau petit chien qu'il avait acheté en passant à Bologne. Avenant était si bien fait, si aimable, il faisait toute chose avec tant de grâce, que, lorsqu’il se présenta à la porte du palais, tous les gardes lui firent une grande révérence, et l’on courut dire à la Belle aux Cheveux d’Or qu’Avenant, ambassadeur du roi son plus proche voisin, demandait à la voir. Sur ce nom d’Avenant, la princesse dit : « je gagerais qu'il est joli et qu'il plaît à tout le monde.
-Vraiment oui, madame, lui dirent toutes ses filles d’honneur : nous l’avons vu du grenier où nous accommodions votre filasse et tant qu’il est demeuré sous les fenêtres nous n’avons pu rien faire.
-Voilà qui est beau, répliqua la Belle aux Cheveux d’Or, de vous amuser à regarder les garçons ! Ça, que l’on me donne ma grande robe de satin bleu brodée et que l’on éparpille bien mes blonds cheveux ; que l’on me fasse des guirlandes de fleurs nouvelles, que l’on me donne mes souliers hauts et mon éventail ; que l’on balai ma chambre et mon trône, car je  veux qu’il dise partout que je suis vraiment la Belle aux Cheveux d’Or. »
Voilà toutes ses femmes qui s’empressaient de la parer comme une reine. Elles montraient tant de hâte qu’elles s’entre-cognaient et n’avançaient guère. Enfin la princesse passa dans sa galerie aux grands miroirs, pour voir si rien ne lui manquait. Puis elle monta sur son trône d’or, d’ivoire et d’ébène, qui sentait comme un baume, et elle commanda à ses filles de prendre des instruments et de chanter tout doucement pour n’étourdir personne.
On conduisit Avenant dans la salle d’audience. Il demeurait transporté d’admiration, qu’il a dit depuis bien des fois, qu’il ne pouvait presque parler.  Néanmoins il reprit courage et fit sa harangue à merveille : il pria la princesse qu’il n’eût pas le déplaisir de s’en retourner sans elle.
« Gentil Avenant, lui dit-elle, toutes les raisons que vous venez de me conter sont fort bonnes et je vous assure que je serais bien aise de vous favoriser plus qu’un autre. Mais il faut que vous sachiez qu’il y a un mois je fus me promener sur la rivière avec toutes mes dames : et comme l’on me servit ma collation, en ôtant mon gant, je tirai de mon doigt une bague qui tomba par malheur dans la rivière. Je la chérissais plus que mon royaume. Je vous laisse à juger de quelle affliction cette perte fut suivie. J’ai fait serment de m’écouter jamais aucune proposition de mariage, que l’ambassadeur qui me proposera un époux ne me rapporte ma bague. Voyez à présent ce que vous avez à faire là-dessus car quand vous me parleriez quinze jours et quinze nuits, vous ne me persuaderiez pas de changer de sentiment. »
venant demeura bien étonné de cette réponse. Il lui fit une profonde révérence et la pria de recevoir le petit chien, le panier et l’écharpe, mais elle lui répliqua qu’elle ne voulait point de présents et qu’il songeât à ce qu’elle venait de lui dire.
Quand il fut retourné  chez lui, il se coucha sans souper. Son petit chien, qui s’appelait Cabriole, ne voulut pas souper non plus : il vint se mettre auprès de lui. De toute la nuit, Avenant ne cessa point de soupirer. « Où puis-je prendre une bague tombée depuis un mois dans une grande rivière ? disait-il : c’est folie d’essayer. La princesse ne m’a dit cela que pour me mettre dans l’impossibilité de lui obéir. »
Il soupirait et s’affligeait très fort. Cabriole, qui l’écoutait, lui dit : »Mon cher maître, je vous prie, ne désespérez point de votre bonne fortune : vous êtes trop aimable  pour n’être pas heureux. Allons, dès qu’il fera jour, au bord de la rivière. »
Avenant lui donna deux petits coups de la main et ne répondit rien, mais, tout accablé de tristesse, il s’endormit.
Cabriole, voyant le jour, cabriola tant qu’il l’éveilla et lui dit : « Mon maître, habillez-vous et sortons. » Avenant le voulut bien. Il se lève, s’habille et descend dans le jardin et du jardin, il va insensiblement au bord de la rivière où il se primait son chapeau sur les yeux et ses bras croisés l’un sur l’autre, ne pensant qu’à son départ, quand tout d’un coup il entendit qu’on l’appelait :
« Avenant ! Avenant ! » Il regarde de tous côtés et ne voit personne ; il crut rêver. Il continue sa promenade, on le rappelle : « Avenant ! Avenant !
-Qui m’appelle ? » dit-il
Cabriole, qui était fort petit et qui regardait de près l’eau, lui répliqua : »Ne me croyez jamais, si ce n’est une carpe dorée que j’aperçois. »
Aussitôt la grosse carpe parait, et lui dit : « Vous m’avez sauvé la vie dans le pré des Aliziers, où je serais restée sans vous. Je vous ai promis de vous le revaloir. Tenez, chez Avenant, voici la bague de la Belle aux Cheveux d’Or. »
Il se baissa et la prit dans la gueule de ma commère la carpe, qu’il remercia mille fois.
Au lieu de retourner chez lui, il fut droit au palais avec le petit Cabriole, qui était bien aise d’avoir fait venir son maître au bord de l’eau. On alla dire à la princesse qu’il demandait à la voir. « Hélas ! dit-elle, le pauvre garçon vient prendre congé de moi, il a considéré que ce que je veux est impossible, et il va le dire à son maître. »
On fit entrer Avenant, qui lui présenta sa bague et lui dit : « Madame la princesse, voilà votre commandement fait ; vous plait-il recevoir le roi mon maître pour époux ? »
Quand elle vit sa bague où il ne manquait rien, elle resta si étonnée, qu’elle croyait rêver. « Vraiment, dit-elle, gracieux Avenant, il faut que vous soyez favorisé par quelque fée, car naturellement cela n’est pas possible.
-Madame, dit-il, je n’en connais aucune, mais j’avais bien envie de vous obéir.
-Puisque vous avez si bonne volonté, continua-t-elle, il faut que vous me rendiez un autre service, sans lequel, je ne me marierai jamais. Il y a un prince, qui n’est pas éloigné d’ici, appelé Galifron, lequel s’était mis dans l’esprit de m’épouser. Il me fit déclarer son dessein avec des menaces épouvantables, que si je le refusais, il désolerait mon royaume. Mais jugez si je pouvais l’accepter : c’est un géant qui est plus haut qu’une haute tour ; il mange un homme comme un singe mange un marron. Quand il va à la campagne, il porte dans ses poches de petits canons, dont il se sert de pistolets, et, lorsqu’il parle bien haut, ceux qui sont près de lui deviennent sourds. Je lui fis répondre que je ne voulais point me marier, et qu’il m’excusât. Depuis, il n’a cessé de me persécuter ; il tue tous mes sujets et, avant toute chose, il faut vous battre contre lui et m’apporter sa tête. »
Avenant demeura un peu étourdi de cette proposition. Il rêva quelques temps, puis il dit : « Eh bien, madame, je combattrai Galifron. Je crois que je serai vaincu, mais je mourrai en homme brave. »
La princesse resta bien étonnée : elle lui dit mille choses pour l’empêcher de faire cette entreprise. Cela ne servit à rien ; il se retira pour aller chercher des armes et tout ce qu’il lui fallait. Quand il eut ce qu’il voulait, il remit le petit Cabriole dans son panier, monta sur son beau cheval, et fut dans le pays de Galifron. Il demandait de ses nouvelles à ceux qu’il rencontrait, et chacun lui disait que c’était un vrai démon dont on n’osait s’approcher : plus il entendait dire cela, plus il avait peur. Cabriole le rassurait, en lui disant : « Mon cher maître, pendant que vous vous battrez, j’irai lui mordre les jambes, il baissera la tête pour me chasser, et vous le tuerez. » Avenant admirait l’esprit du petit chien, mais si savait assez que son secours ne suffirait pas.
Enfin, il arriva près du château de Galifon. Tous les chemins étaient couverts d’os et de carcasses d’hommes qu’il avait mangés ou mis en pièces. Il ne l’attendit pas longtemps, qu’il le vit venir à travers  un bois. Sa tête dépassait les plus grands arbres, et il chantait d’une voix épouvantable :
                        Où sont les petits enfants
                        Que je les croque à belles dents ?
                        Il m’en faut tant, tant et tant,
                        Que le monde n’est suffisant

Aussitôt, Avenant se mit à chanter sur le même air :
                        Approche : voici Avenant
                        Qui t’arrachera les dents
Bien qu’il ne soit pas des plus grands
            Pour te battre il est suffisant.

Les rimes n’étaient pas bien régulières, mais il fit la chanson fort vite et c’est même un miracle qu’il ne la fit pas plus mal, car il avait horriblement peur. Quand Galifron entendit ces paroles, il regarda de tous côtés et aperçut Avenant l’épée à la main, qui lui dit deux ou trois injures pour l’irriter. Il n’en fallut pas tant : il se mit dans une colère effroyable, et prenant une massue toute de fer, il aurait assommé du premier coup le gentil Avenant, sans un corbeau qui vint se mettre sur le haut de sa tête, et avec son bec lui donna si juste dans les yeux, qu’il les creva. Son sang coulait sur son visage. Il était comme un désespéré, frappant de tous côté. Avenant l’évitait et lui portait de grands coups d’épée qu’il enfonçait jusqu’à la garde, et qui lui faisaient mille blessures, par où il perdit tant de sang qu’il tomba. Aussitôt Avenant lui coupa la tête, bien ravi d'avoir été si heureux ; et le corbeau, qui s’était perché sur un arbre lui dit : « Je n’ai pas oublié le service que vous me rendîtes en tuant l’aigle qui me
poursuivait. Je vous promis de m’en acquitter, je crois l’avoir fait aujourd’hui.
-C’est moi qui vous dois tout, monsieur du Corbeau, répliqua Avenant, je demeure votre serviteur. »
Il monta aussitôt à cheval, chargé de l’épouvantable tête de Galifron.
Quand il arriva dans la ville, tout le monde le suivait et criait : «Voici le brave Avenant qui vient de tuer le monstre », de sorte que la princesse, qui entendit bien du bruit et qui tremblait qu’on ne lui vint apprendre la mort d’Avenant, n’osait demander ce qui lui était arrivé.  Mais elle le vit entrer. Avenant  avec la tête du géant, qui ne laissa pas de lui faire encore peur, bien qu’il n’y eût plus rien à craindre.
« Madame, lui dit-il, votre ennemi est mort, j’espère que vous ne refuserez plus le roi mon maître ?
-Ah !si fait, dit la Belle aux  Cheveux d’Or, je le refuserai si vous ne trouvez moyen, avant mon départ, de m’apporter de l’eau de la grotte ténébreuse. Il y a proche d’ici une grotte profonde qui a bien six lieues de tour. On trouve à l’entrée deux dragons qui empêchent qu’on y entre. Ils ont du feu dans la gueule et dans les yeux. Puis, lorsqu’on est dans la grotte, on trouve un grand trou dans lequel il faut descendre, il est plein de crapauds, de couleuvres, de serpents. Au fond du trou, il y a une petite cave où coule la fontaine de beauté et de santé : c’est de cette eau que je veux absolument. Tout ce qu’on en lave devient merveilleux ; si l’on est belle, on demeure toujours belles ; si l’on est laide, on devient belle ; si l’on est jeune, on reste jeune ; si l’on est vieille, on devient jeune. Vous jugez bien, Avenant, que je ne quitterai pas mon royaume sans en emporter.
-Madame, lui dit-il, vous êtes si belle  que cette eau vous est bien inutile, mais je suis un malheureux ambassadeur dont vous voulez la mort : je vais aller chercher ce que vous désirez, avec la certitude de n’en pouvoir revenir. »
La Belle aux Cheveux d’Or ne changea point de dessein et Avenant partit avec le petit chien Cabriole pour aller à la grotte ténébreuse chercher de l’eau de beauté. Tous ceux qu’il rencontrait sur le chemin disaient : « C’est une pitié de voir un garçon si aimable aller se perdre de gaieté de cœur ; il va seul à la grotte, et quand irait-il accompagné de cent braves, il n’en pourrait venir à bout. Pourquoi la princesse ne veut-elle que des choses impossibles ? »
Il continuait de marcher et ne disait pas un mot mais il était bien triste.
Il arriva vers le haut de la montagne où il s’assit pour se reposer un peu et il laissa paître son cheval et courir Cabriole après des mouches. Il savait que la grotte ténébreuse n’était pas loin de là, il regardait s’il ne la verrait point. Enfin il aperçut un vilain rocher noir comme de l’encre, d’où sortait une grosse fume et, au bout d’un moment, un des dragons qui jetait du feu par les yeux et par la gueule. Il avait le corps jaune et vert, des griffes et une longue queue qui faisait plus de cent tours. Cabriole vit tout cela, il ne savait où se cacher, tant il avait peur.
Avenant, tout résolu de mourir, tira son épée, descendit avec une fiole que la Belle aux Cheveux d’Or lui avait donnée pour la remplir de l’eau de beauté. Il dit à son petit chien Cabriole : »c’en est fait de moi ! Je ne pourrai jamais avoir de cette eau qui est gardée par des dragons. Quand je serai mort, remplis la fiole de mon sang et porte-la à la princesse, pour qu’elle voie ce qu’elle me coûte et puis, va trouver le roi mon maître et conte-lui mon malheur. »
Comme il parlait ainsi, il entendit qu’on l’appelait : »Avenant ! Avenant ! »
Il dit : « Qui m’appelle ? » et il vit un hibou dans le trou d’un vieil arbre, qui lui dit : »Vous m’avez retiré du filet des chasseurs où j’étais pris, et vous me sauvâtes la vie, je vous promis que je vous le revaudrais : en voici le temps. Donnez –moi votre file, je sais tous les chemins de la grotte ténébreuse ; je vais vous chercher de l’eau de beauté. »
Dame ! Qui fut bien aise ? Je vous le laisse à penser. Avenant lui donna vite la fiole et le hibou entra sans nul empêchement dans la grotte. En moins d’un quart d’heure, il revint apporter la bouteille bien bouchée. Avenant fut ravi. Il le remercia de tout son cœur et, remontant la montagne, il prit le chemin de la ville bien joyeux.
Il alla droit au palais, il présenta la fiole à la belle aux Cheveux d’Or, qui n’eut plus rien à dire ; elle remercia Avenant, et donna ordre à tout ce qu’il fallait pour partir, puis elle se mit en voyage avec lui. Elle le trouvait bien aimable et lui disait quelquefois : « Si vous aviez voulu, je vous aurais fait roi, nous ne serions point partis de mon royaume. » Mais il répondit : « Je ne voudrais pas faire un si grand déplaisir à mon maitre pour tous les royaumes de la terre, quoique je vous trouve plus belle que le soleil.. 

Enfin, ils arrivèrent à la grande ville du roi qui, sachant que la Belle aux Cheveux d’Or venait, alla au-devant d’elle et lui fit les plus beaux présents du monde. Il l’épousa avec tant de réjouissances que  l’on ne parlait d’autre chose. Mais la Belle aux Cheveux d’Or, qui aimait Avenant dans le fond de son cœur, n’était heureuse que quand elle le voyait, et le louait toujours. « Je ne serais point venue sans Avenant, dit-elle au roi. Il a fallu qu’il ait fait des choses impossibles pour mon service : vous lui devez être obligé. Il m’a donné de l’eau de beauté : je ne vieillirai jamais, je serai toujours belle.. »
Les envieux qui écoutaient la reine dirent au roi : »Vous n’êtes point jaloux, et vous  avez sujet de l’être. La reine aime si fort Avenant qu’elle en perd le voir et le manger. Elle ne fait que parler de lui et des obligations que vous lui avez, comme si tel autre que vous auriez envoyé n’en eût pas fait autant.
Le  roi dit : « Vraiment, je m’en aperçois, qu’on aille le mettre dans la tour avec les fers aux pieds et aux mains. »
On prit Avenant, et, pour sa récompense d’avoir si bien servi le roi, on l’enferma dans la tour avec les fers aux pieds et aux mains. Il ne voyait personne que le geôlier qui lui jetait un morceau de pain noir par un trou et de l’eau dans une écuelle de terre. Pourtant, son petit chien Cabriole ne le quittait point : il le consolait et venait lui dire toutes les nouvelles.
Quand la Belle aux Cheveux d’Or sut la disgrâce, elle se jeta aux pieds du roi et, tout en pleurs, elle le pria de faire sortir Avenant de prison. Mais plus elle le priait, plus il se fâchait, songeant : « C’est qu’elle l’aime » et il ne voulut rien faire. Elle n’en parla plus, elle était bien triste.
Le roi s’avisa qu’elle ne le trouvait peut-être pas assez beau ; il eut envie de se frotter le visage avec de l’eau de beauté, afin que la reine l’aimât plus qu’elle ne faisait. Cette eau était dans une fiole sur le bord de la cheminée de la chambre de la reine, elle l’avait mise là pour la regarder plus souvent. Mais une de ses femmes de chambre, voulant tuer une araignée avec un balai, jeta par malheur la fiole par terre, qui se cassa, et toute l’eau fut perdue. Elle balaya vivement et, ne sachant que faire, elle se souvint qu’elle avait vu dans le cabinet du roi une fiole toute semblable, pleine d’eau claire comme était l’eau de beauté. Elle la prit adroitement sans rien dire, et la porta sur la cheminée de la reine.
L’eau qui était dans le cabinet du roi servait à faire mourir les princes et les grands seigneurs quand ils étaient criminel : au lieu de leur couper la tête ou de les pendre, on leur frottait le visage de cette eau : ils s’endormaient et ne se réveillaient plus.  Un soir donc, le roi prit la file et se frotta bien le visage, puis il s’endormit et mourut. Le petit chien Cabriole l’apprit parmi les premiers et ne manqua pas de l’aller dire à Avenant, qui lui dit d’aller trouver la Belle aux Cheveux d’Or et de la faire souvenir du pauvre prisonnier.
Cabriole se glissa doucement dans la presse, car il y avait grand bruit à la cour pour la mort du roi. Il dit à la reine : « Madame, n’oubliez pas le pauvre Avenant. » Elle se souvint aussitôt des peines qu’il avait souffertes à cause d’elle et de sa grande fidélité. Elle sortit sans parler à personne et fut droit à la tour  où elle ôta elle-même les fers des pieds et des mains d’Avenant. Et, lui mettant une couronne d’or sur la tête et le manteau royal sur les épaules elle lui dit : « Venez, aimable Avenant, je vous fais roi et vous prends pour mon époux. »
Il se jeta à ses pieds et la remercia. Chacun fut ravi de l’avoir pour maître  Il se fit la plus belle noce du monde et la Belle aux cheveux d’Or vécut longtemps avec le bel Avenant, tous deux heureux et satisfaits.

Mars en Savoie



Le calendrier des travaux en Savoie
Les travaux du jardin: fumez ! Bêchez en émiettant la terre. Semer les pois, les carottes, les radis, les fèves, les oignons, la chicorée amère, les laitues, les artichauts, les poireaux et les choux. Vous pourrez planter les premières pommes de terre à la fin du mois. C’est aussi la meilleure période pour les asperges.
Taillez les groseilliers, les framboisiers, les cassis et les rosiers. A la fin du mois mettez en terre les glaïeuls et les bégonias. Semer en place les annuelles, plantez ou dédoublez les vivaces.
C’est la meilleure époque pour tailler et planter les conifères d’ornement.
Les travaux aux champs : Labours et semailles de l’avoine et du blé de mars. Rouler le blé.
Les travaux au verger : il faut tailler les arbres, les traiter avant la floraison. Vous devez commencer le greffage, enlever les ceinture de glu posées sur les troncs. Mettez en terre les pépins et les noyaux mis en stratification.
Les travaux à la vigne : c’est le grand mois de la taille là aussi
Les travaux au rucher : vous devez nettoyer les plateaux des ruches par journées chaudes ; contrôlez si la réserve est suffisante et continuez le nourrissement.
Les travaux à la maison : il est temps de tondre les brebis.
Les travaux à la cave : mars est le meilleur mois pour la mise en bouteilles. Choisissez pour cette opération un moment où le vin se présente clair et brillant, attendez que  le temps soit calme et beau, avec un vent du nord. Avant l’emploi, les bouchons –qui doivent être de très bonne qualité – doivent être arrosés d’eau bouillante, égouttés puis plongés dans une bonne eau-de-vie.
Champignons en Savoie : ce sont les premiers hygrophores de mars (forêt de montagne), les premières morilles mais aussi les gyromitres qui sont mortelles crues ou mal cuites.
Les plantes médicinales : occupez-vous de recueillir les fleurs de tussilages et de primevères.
Vie naturelle en Savoie : c’est le retour de la grive et du pigeon ramier. C’est aussi le passage de la bécasse et le départ des canards sauvages et des mouettes. Au début du mois vous entendrez les premiers chants du merle et de l’alouette. Les chauve-souris se réveillent ainsi que les hérissons. C’est la frai de l’Ombre de mars à Avril, et de la perche de mi-mars à avril.

Le Top Des Nettoyeurs Vapeur


Le printemps arrive, et comme chaque année nous faisons un grand nettoyage, le nettoyeur vapeur vous sera très utile pour les  tapis, les murs, le balcon, terrasse ou meubles de jardin et aussi la voiture, voici quelques appareils à tous les prix selon l'usage.

Polti Vaporetto Eco Pro 3000 - Nettoyeur à vapeur
La force de la vapeur dégraisse et nettoie naturellement, sans aucun effort, bien sûr. Vaporetto polti est le meilleur allié à la maison. Grâce à vaporetto, plus besoin de détergents chimiques pour éliminer la saleté, les acariens de la poussière et les allergies : il est maintenant possible de nettoyer sans polluer, à la seule force de la vapeur




Nettoyeur Vapeur de Astoria
Nettoyeur vapeur Astoria est un nettoyeur vapeur de la marque Astoria. Il dispose de nombreux accessoires.



Siméo Balai Vapeur -
Le balai vapeur ultra est le meilleur moyen pour nettoyer et assainir rapidement et efficacement...


Robby - diamant 3 - Nettoyeur vapeur
Robby...la technologie professionnelle au service du particulier. - Ce nettoyeur vapeur au design novateur résoudra tous vos problèmes de nettoyage. - Ergonomique et maniable, vous pourrez grâce à lui, nettoyer tous vos sols. Sa chaudière d'une capacité d'1,8 litres et son autonomie d'1 h 30 vous offrent tout le temps nécessaire à votre nettoyage.



Nettoyeur haute pression KARCHER K3500
Le K3500 est idéal pour une utilisation régulière: nettoyage des vélos balcons, voitures ou meubles de jardin.
Facile et souple à utiliser grâce à ses grandes roues de 16 cm et sa nouvelle poignée pour un meilleur maintien.



Le Top des Abris De Jardin


 Pour ranger vos outils ou bien les chaises de votre jardin, savoir ou sont vos affaires  voici des abris de jardin  qui vous faciliteront la vie et parfois des abris de jardin assez déco.

Abris de Jardin pas cher
Un abri de jardin qui résiste a beaucoup de chose, même les rats ne peuvent ronger ces abris de jardin.
Vous n’aurez pas besoin de poncer cet abri de jardin chaque année


Abris de jardin Auchan
Un des meilleurs rapports qualité prix pour cette taille d'abri de jardin
Montage facile, assemblage précis et hermétique


Abris  de Jardin de chez Habitat et jardin
Ce site spécialisé dans les articles de jardin vous trouverez un abri de jardin à votre gout et aussi dans vos moyens

Abris de Jardin de chez  Ambiance jardin
 Cet Abri de jardin est en acier galvanisé Robuste Couleur: vert olive Portes coulissantes, ouverture intérieure


Abris de Jardin  de chez  plantes et jardins
Votre abri de jardin  est conçu sur le principe d'emboitement des madriers en bois, façon chalet, ce qui lui donne un aspect particulièrement chaleureux. Un petit plus pour cet abri de jardin


Abris jardin déco
Pour stocker tous vos outils ou accessoires de jardin, optez pour ce splendide abri de jardin en bois.
Entièrement en bois de madrier, cet abri en bois s'intègrera harmonieusement dans votre jardin.


Abris de Jardin Gardena House
Très bel abri de jardin en bois naturel. A utiliser comme remise de jardin pour entreposer vos outillages Vous pouvez aussi dans cet abri de jardin mettre vos vélos ou autres chose


Abris de jardin brico jardin

Abri de jardin en acier laqué galvanisé. Coloris imitation bois et marron. Surface utile 5 m2, ce qui est déjà bien, un abri de jardin est très utile pour prendre soin de son outillage


Abris de Jardin vous sert
Abri de jardin en acier laqué galvanisé. Coloris imitation bois et marron  ce qui s’harmonise dans votre jardin, la couleur imitation bois est parfaite pour la nature

Meilleurs Accessoires de Vélo



Le casque, le pneu, le porte-bagage, le siège enfant, la selle,  oui si vous roulez beaucoup en vélo, le porte vélo pour vous rendre dans un coin sympa

Pneu vélo

Les clients fidèles et satisfaits des services et garanties offertes par Rue du Vélo : le choix et une sélection de produits de qualité, des prix attractifs, les conseils de techniciens spécialisés et compétents, une livraison rapide et un service après-vente efficace.
Vous aussi, faites le choix de Rue du Vélo pour vos achats d'accessoires vélo sur Internet, c'est la garantie d'un achat réussi !

Pneu hutchinsontires

Sur ce site vous pouvez découvrir le concept des pneus Hutchinson, mais si vous avez besoin d’un conseil technique vous pourrez aussi le trouver

Porte vélo strada

Vous avez plusieurs vélos à transporter, ce n’est plus un problème avec le porte vélo strada, car il est muni d’un rail supplémentaire et vous pouvez en toute sécurité mettre un vélo de plus, idéal pour une journée a la campagne

Porte-vélo Mottez

Les Portes vélo Mottez  sont vendus directement du fabriquant au consommateur, tout est fait sur place, un porte vélo français du début jusqu’au consommateur

Le casque

La casque pour vélo est une grande protection aussi bien pour les petits en cas de chute que pour les grands en ville avec les voitures qui ne les voient pas toujours, la tête est fragile et un accident est vite arrivé, le casque pour vélo est une vraie arme contre les chocs de la tête

Casque fashion

Casques de vélo fashion, et oui aussi la mode et tendance avec les casques  Enfin du casque pour vélo  différent et en plus il est beau !...vous trouverez ces casques sur

Selle de vélo

Une selle très ergonomique qui convient très bien aux VTT et autres vélo et qui apporte une amélioration indiscutable en matière de confort qui rend le vélo accessible à tous et pour pas cher

Faire garder son enfant:Une Mamie Au Pair ?



Une Mamie? Et pourquoi pas ?  Le concept vient d'Allemagne et il est en train de s'installer en France. Même principe que la classique jeune fille au pair : une mamie française ou étrangère vient s'installer chez vous pour s'occuper des enfants et en contre-partie, elle est logée et nourrie. Elle peut aussi faire la cuisine et des petits travaux ménagers. Elle peut également venir garder un bébé certains jours, ou simplement aller chercher les enfants à l'école.
 Tout dépend du contrat qui sera passé entre la famille qui accueille et la Mamie recrutée : les possibilités sont très nombreuses.
 Pour les parents, le fait qu'une personne d'un certain âge, en principe sérieuse, gère les enfants est une sécurité. Il y a moins de risques que les petits reniflent des vapeurs de shit et il y a beaucoup plus de chances qu'ils reçoivent en même temps une bonne éducation, qu'ils ne traînent pas trop devant la télé, ne se gavent pas de saletés, etc. Il peuvent aussi, si la mamie vient d'un autre pays, apprendre une nouvelle langue.
 Pour les mamies, veuves ou divorcées en bonne santé, c'est une excellente façon de ne pas perdre pied dans la solitude, de voir éventuellement du pays. Et c'est plus gratifiant, plus tonique surtout, que de passer ses après-midis au bridge ou au scrabble dans le club troisième âge de son quartier en compagnie d'éclopés de la hanche ou du genou !
 Si l'expérience vous tente, vous trouverez des informations, des annonces, le mode d'emploi sur Maison sitting, Mamie au pair et Au pair Mamie.
 Les papis ne sont pas exclus mais ils doivent avoir une certaine expérience !
 Paule
 Article publié par Paule Neyrat, Diététicienne le 20/03/2012 - 09:29
Ce billet fait partie du blog de Paule Neyrat, Le blog de Paule