dimanche 20 janvier 2013

Comment se fabrique le chocolat


Vous aimez le chocolat ? Moi aussi…hélas ! D’ailleurs comment faire pour ne pas aimer le chocolat ? Si vous avez une recette, donnez-la-moi, s’il vous plait ! Car la consommation moyenne en France est de 7 kilo de chocolat par habitant et par an, ce qui n’est rien à côté de nos voisins Allemands, Britanniques ou Suisses qui eux, en consomment… 12 kilo. En Chine l’augmentation annuelle est actuellement de 30%, alors qu’au Japon elle n’est que de 25%. Quant à l’Inde elle augmente tranquillement de 20% et la Russie, la moins gourmande pour le moment son augmentation annuelle est de 15%. Quant à nous, les Français, nous sommes très raisonnables puisque depuis 5 ans notre consommation n’a pas augmentée (grâce à moi !! j’ai diminué ma ration de chocolat !!!). Mais il faut aussi savoir que la consommation à la seconde dans le monde est de 95 kilo. Est-ce que vous arrivez à imaginer ?

Mais savez-vous comment naît le chocolat ? Non ? Alors lisez ce qui suit.
Bien qu’originaire du Mexique (où ils ne savent pas faire du bon chocolat) 70% de la production de cacao provient d’Afrique, principalement de Côte d’Ivoire et du Ghana.
Mais savez-vous comment naît le chocolat ? Non ? Alors lisez ce qui suit.
 Le cacaoyer
Tout commence par une plante tropicale originaire du Mexique le cacaoyer ou cacao, cette plante mesure de 10 à 15 cm de haut. Il faut environ sept ans pour que le cacaoyer atteigne son plein rendement. Sur les 100 000 (cent mille) fleurs qu’il produit au maximum chaque année, 200 seulement donneront des cabosses.
La cabosse
C’est, vous l’aurez deviné, le fruit du cacaoyer. C’est une baie allongée oblongue de 15 à 20 cm de long, dont la couleur varie du jaune au rose rouge. En moyenne, un arbre donne 150 cabosses par an, soit près de 6 kilo de cacao.
Les fèves
Chaque cabosse contient de 25 à 75 graines, qui sont les fèves. Chaque fève mûre est entourée d’une pulpe appelée « mucilage ». Blanche, aqueuse et sucrée, elle conditionne la fermentation nécessaire à la production de cacao. C’est dans cette alchimie que se révèlent les arômes.
Le séchage
Etape essentielle dans la préparation des fèves. Il se fait à l’air libre ou dans des machines. Les fèves doivent être régulièrement retournées afin d’obtenir un séchage uniforme.
La torréfaction
Etape délicate. Les fèves sont torréfiées à 120°. Grillées trop longtemps, elles risquent de brûler. Torréfiées à trop basse température, amertume et acidité risquent de gâcher l’arôme. Elles sont ensuite concassées en fragments puis finement broyées. Et voilà notre poudre de cacao prête à l’emploi
Le mélange
Pour devenir du chocolat, le cacao est mélangé à du sucre et à du beurre de cacao. Disposée dans une conche, cette pâte est malaxée pendant plusieurs heures, ce qui lui donne toute sa finesse et son onctuosité.
Et voilà, maintenant il ne reste plus qu'à remettre cette pâte entre les main d'un maître-chocolatier, pour qu'il finisse par fondre dans nos bouches...

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