Il n’existe pas un seul type de sel, mais plusieurs dizaines. Sel de Guérande ou de l’Himalaya, sel raffiné ou non raffiné, fleur de sel ou gros sel… Découvrez leurs différences
Le sel non raffiné
est le sel qui sort directement de la mer (sel marin) ou de la terre (sel
gemme). Il est 100 % naturel et n’a subi aucun processus de transformation
chimique. Il contient une majorité de chlorure de sodium mais aussi,
naturellement, du magnésium (sous forme de chlorure de magnésium) ainsi que des
oligo-éléments bénéfiques pour la santé. Il est de couleur grisâtre, preuve de
la présence de minéraux bienfaisants.
Le sel raffiné,
lui, a été traité par processus chimique afin de l’épurer, de le blanchir et
d’allonger sa durée de conservation. Il contient presque que du chlorure de
sodium (à plus de 97%), tous les autres minéraux lui ont été enlevés. Il est de
couleur blanche.
De manière générale, préférez toujours le sel non raffiné au
sel raffiné : vous aurez ainsi l’assurance de consommer un produit naturel, et
de bénéficier de sa richesse en minéraux. Mais attention, sans excès car dans
les deux cas, il s’agit de sel.
Le sel se présente sous différentes formes.
La fleur de sel
est la mince couche de cristaux blancs qui se dépose en surface dans les marais
salants. Elle est généralement récoltée à la main. Elle est ensuite égouttée
puis séchée naturellement au soleil pendant de longs mois. Ses cristaux sont
plus gros que ceux du sel fin, mais plus fins que ceux du gros sel. Son goût
aussi est plus délicat. On l’utilise en fin de cuisson sur une viande, des
tomates à la croque-au-sel, etc.
Il existe également
le gros sel, qui est du sel compacté sous forme de gros cristaux. Il permet
de saler l’eau des pâtes ou des soupes, de préparer les croûtes de sel, etc.
Le sel fin, lui,
est du sel séché et broyé plus ou moins finement. C’est le sel que l’on utilise
traditionnellement en cuisine, et que l’on présente à table, dans une salière.
Enfin, les diamants
de sel sont la forme brute du minerai récolté dans les mines terrestres.
Ils se présentent sous forme de morceaux de roches plus ou moins gros que l’on
peut râper. Exemples : le sel rose de l’Himalaya ou le sel bleu de Perse.
Le sel a été choisi par les autorités publiques pour être le
vecteur de deux minéraux indispensables à la santé et dont les apports sont
souvent insuffisants : le fluor et l’iode.
L’iode est
indispensable au bon fonctionnement de la thyroïde, à la croissance et au
développement psychomoteur (il prévient notamment le crétinisme). Le sel iodé
est autorisé depuis 1952. Sur les étiquettes, il doit être dénommé « sel de
table iodé » ou « sel de cuisine iodé », sans mention d'ordre médical.
Le fluor renforce
l’émail des dents, ralentit la formation de plaque dentaire et limite le
développement des caries. La fluoration du sel est encouragée depuis 1985.
L’étiquette doit mentionner « sel fluoré » ou « sel iodé et fluoré ». Elle doit
également comporter la phrase suivante « Ne pas consommer si l'eau de boisson
contient plus de 0,5 mg/l de fluor » afin d'éviter les risques d'une fluorose
(excès de fluor).
Une alternative au
sel
Au Japon, on ne consomme pas de sel pur, mais du gomasio, un
mélange de sésame et de sel marin non raffiné. Il est plus rapidement assimilé
car le minéral (sel) est associé au végétal (sésame). On profite aussi des
bienfaits de cette petite graine : sels minéraux, acides gras saturés,
vitamines B, fibres… Dans les magasins bio et diététiques.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire