lundi 14 janvier 2013

Savoir bien choisir son sel


Il n’existe pas un seul type de sel, mais plusieurs dizaines. Sel de Guérande ou de l’Himalaya, sel raffiné ou non raffiné, fleur de sel ou gros sel… Découvrez leurs différences

Le sel non raffiné est le sel qui sort directement de la mer (sel marin) ou de la terre (sel gemme). Il est 100 % naturel et n’a subi aucun processus de transformation chimique. Il contient une majorité de chlorure de sodium mais aussi, naturellement, du magnésium (sous forme de chlorure de magnésium) ainsi que des oligo-éléments bénéfiques pour la santé. Il est de couleur grisâtre, preuve de la présence de minéraux bienfaisants.

Le sel raffiné, lui, a été traité par processus chimique afin de l’épurer, de le blanchir et d’allonger sa durée de conservation. Il contient presque que du chlorure de sodium (à plus de 97%), tous les autres minéraux lui ont été enlevés. Il est de couleur blanche.

De manière générale, préférez toujours le sel non raffiné au sel raffiné : vous aurez ainsi l’assurance de consommer un produit naturel, et de bénéficier de sa richesse en minéraux. Mais attention, sans excès car dans les deux cas, il s’agit de sel.
Le sel se présente sous différentes formes.
La fleur de sel est la mince couche de cristaux blancs qui se dépose en surface dans les marais salants. Elle est généralement récoltée à la main. Elle est ensuite égouttée puis séchée naturellement au soleil pendant de longs mois. Ses cristaux sont plus gros que ceux du sel fin, mais plus fins que ceux du gros sel. Son goût aussi est plus délicat. On l’utilise en fin de cuisson sur une viande, des tomates à la croque-au-sel, etc.
Il existe également le gros sel, qui est du sel compacté sous forme de gros cristaux. Il permet de saler l’eau des pâtes ou des soupes, de préparer les croûtes de sel, etc.
Le sel fin, lui, est du sel séché et broyé plus ou moins finement. C’est le sel que l’on utilise traditionnellement en cuisine, et que l’on présente à table, dans une salière.

Enfin, les diamants de sel sont la forme brute du minerai récolté dans les mines terrestres. Ils se présentent sous forme de morceaux de roches plus ou moins gros que l’on peut râper. Exemples : le sel rose de l’Himalaya ou le sel bleu de Perse.

Le sel a été choisi par les autorités publiques pour être le vecteur de deux minéraux indispensables à la santé et dont les apports sont souvent insuffisants : le fluor et l’iode.
L’iode est indispensable au bon fonctionnement de la thyroïde, à la croissance et au développement psychomoteur (il prévient notamment le crétinisme). Le sel iodé est autorisé depuis 1952. Sur les étiquettes, il doit être dénommé « sel de table iodé » ou « sel de cuisine iodé », sans mention d'ordre médical.
Le fluor renforce l’émail des dents, ralentit la formation de plaque dentaire et limite le développement des caries. La fluoration du sel est encouragée depuis 1985. L’étiquette doit mentionner « sel fluoré » ou « sel iodé et fluoré ». Elle doit également comporter la phrase suivante « Ne pas consommer si l'eau de boisson contient plus de 0,5 mg/l de fluor » afin d'éviter les risques d'une fluorose (excès de fluor).

Une alternative au sel
Au Japon, on ne consomme pas de sel pur, mais du gomasio, un mélange de sésame et de sel marin non raffiné. Il est plus rapidement assimilé car le minéral (sel) est associé au végétal (sésame). On profite aussi des bienfaits de cette petite graine : sels minéraux, acides gras saturés, vitamines B, fibres… Dans les magasins bio et diététiques.

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